Plusieurs tentatives ont été faites par le ministère de l'agriculture et d'autres acteurs, notamment dans le cadre d'Agoralim, pour trouver des solutions, mais cela revient à faire la danse du ventre pour essayer de contourner une règle bien connue.
L'association France urbaine demande, en revanche, que l'on puisse mettre en concurrence régionalement les produits frais : il ne s'agirait pas de sortir du système de mise en concurrence, mais de l'appliquer de façon dérogatoire pour les produits dont la traçabilité, en matière d'origine, est certaine. Ce serait la seule façon de s'en sortir sans contourner les textes et sans exposer à un risque l'acheteur final, que les organismes de contrôle français se chargent parfois de redresser.
Quant aux agroéquipements, il y avait dans France 2030 une volonté manifeste, que je n'exposerais pas devant la Commission européenne, de privilégier du matériel national quand c'était possible. On est plutôt allé dans ce sens, mais le matériel permettant de satisfaire les besoins de l'arboriculture et du maraîchage n'est pas toujours là dans les territoires.