En effet, l'impatience vis-à-vis du plan était grande, à la mesure des attentes qu'il a suscitées. Mais, globalement, nous sommes très satisfaits de la dynamique du travail de diagnostic et de co-construction qui a été effectué ainsi que des actions qui ont été lancées par la suite. Les choses ne vont jamais assez vite, mais la situation a indéniablement évolué dans un sens favorable à nos filières et nous avons le sentiment d'un soutien historique.
Un autre sujet d'impatience est le fait qu'il a été décidé de consacrer le plan de souveraineté fruits et légumes aux problèmes de l'amont et de renvoyer les questions concernant l'aval au plan de soutien aux industries agroalimentaires, pour lequel il nous faut encore attendre. Or, sans aménagement ni modernisation des usines pour la transition, toute la filière des fruits et légumes transformés va avoir des problèmes.