Les attentes étaient grandes. Or on a eu un peu l'impression de patiner, si vous me permettez l'expression. Le plan de souveraineté fruits et légumes a été lancé en 2023, en même temps que le plan Écophyto 2030, devenu le PARSADA ; il a fallu le temps que toutes les filières se mettent en ordre de marche : nous avions commencé le travail en 2022, il a fallu recommencer pour se couler dans le moule du PARSADA s'agissant de la protection des cultures. De plus, les investissements étaient suspendus à une décision de Bruxelles. Pour l'arboriculture, tous les crédits n'ont pas été consommés, mais ils étaient fongibles au profit des autres lignes du plan. Cette année, les choses ont été revues car, l'an dernier, il fallait passer par France 2030 pour que les entreprises soient agréées. Bref, la machine a mis un peu de temps à démarrer, mais elle est partie ! Maintenant, il faut la renforcer.