La production des légumes racines – carottes, navets, poireaux – est mécanisable. La production de l'endive est à moitié mécanisée et le taux d'autosuffisance atteint 90 %. Pour les productions dont la plantation et la récolte sont mécanisées, nous sommes compétitifs car le coût de la main-d'œuvre n'est pas déterminant : cela ne change pas grand-chose, pour une exploitation dont le rendement est de 50 tonnes à l'hectare, de payer un tractoriste 2 000 euros plutôt que 500 comme en Bulgarie.
Le schéma est totalement différent pour la production de la cerise, qui demande 70 % de main-d'œuvre. Il en est ainsi pour la quasi-totalité de nos fruits – fraises, raisin... Les récoltes manuelles constituent un handicap. Nous avons ainsi perdu 50 % en vingt ans pour la pêche-nectarine.