Nos chiffres indiquent un taux, pour la totalité des fruits et légumes, de 75,5 % en 2000 et de 63,6 % aujourd'hui. Je précise les chiffres que vous avez déjà donnés : la part de la production nationale dans la consommation de légumes frais est aujourd'hui de 65 % et elle est, pour les fruits frais, en excluant les fruits tropicaux, de 62 % – elle tombe à 40 % pour l'ensemble des fruits. L'écart par rapport à 2000 n'est que de 14 %. Il n'y a donc pas eu d'effondrement catastrophique puisque nous n'avons jamais été à 90 %. Une étude commune avec FranceAgriMer montre que seuls le poireau – avec 94 % – et la pomme – avec 85 % – atteignent de tels taux ; pour tous les autres, on est bien en dessous : le poivron est par exemple à 19 % et la tomate à 58 %.