La diversité est notre richesse. Nous avons des petites, moyennes et grandes exploitations, et il en est de même pour les entreprises. Il faut qu'elles se renforcent encore.
Le passage au lait pasteurisé découlait du souhait de renforcer la qualité, l'hygiène et la compétitivité. Quand on traite du lait, on a généralement des coproduits, qu'il faut valoriser. La poudre de lactosérum en fait partie et nous sommes forcément à la merci des marchés mondiaux de ce point de vue. Même une entreprise qui produit des fromages en appellation d'origine protégée (AOP) doit valoriser le lactosérum. Cela peut pénaliser in fine son compte de résultat, car le marché du lactosérum est mondial.
On ne peut donc pas réduire à l'extrême les termes du débat et il ne faut surtout pas nous replier sur nous-même. En France, notre diversité est une richesse et il faut essayer de faire fonctionner au mieux cet ensemble sur les différents marchés.