Depuis le plan de filière Egalim, nous nous sommes attachés à faire fonctionner la loi : par exemple, le médiateur et la chambre arbitrale de la filière laitière sont effectivement saisis.
Nous verrons si cette loi est adaptée à la contractualisation et aux efforts des producteurs organisés en OP qui réalisent un suivi important pour respecter le cadre instauré. La loi s'applique à tous, entreprises de la grande distribution comme producteurs. Elle a été contraignante pour le producteur en matière d'organisation et de contractualisation, notamment pour ce qui est des volumes.
La définition des indicateurs correspond à une demande des producteurs en matière de revenu : on donne aux entreprises la possibilité de ne pas avoir d'excédent de volumes, donc de ne pas avoir à exporter du lait sur des marchés mondiaux moins rémunérateurs. Ce travail a été réalisé par les producteurs en cohérence avec leur entreprise. La contractualisation les oblige à ne pas livrer des litres de lait supplémentaires.
L'effort est demandé au producteur s'agissant des volumes ainsi qu'au transformateur et au distributeur pour ce qui est des prix : c'est donnant-donnant. En cela, le travail que nous avons essayé de faire au sein de la profession est vertueux.