Le travail mené a conduit à sanctuariser la matière première agricole (MPA) dans les relations commerciales. En fin d'année dernière, nous avons été confrontés au problème d'une MPA qui n'était pas entièrement validée entre le producteur et l'industriel. D'une manière générale, le principe accroît la lisibilité pour l'année n + 1. Définir la MPA avant les négociations commerciales peut certainement être positif pour l'avenir de ces relations et le revenu du producteur.
Il faut persister car les lois Egalim 1, Egalim 2 ou Descrozaille sont récentes – la dernière n'a que six mois. Il est trop tôt pour dresser un bilan. On essaie d'améliorer les imperfections constatées, mais elles existeront toujours dans les relations commerciales. La non-négociabilité de la matière première agricole est un outil économique pour les éleveurs mais aussi un instrument de pacification de la filière. Elle donne des repères à chacun, ce qui va dans le bon sens.