Monsieur Berthommier, vous avez évoqué les difficultés administratives auxquelles vous êtes confrontés. Avez-vous dû déplorer un nombre conséquent de fermetures de fermes piscicoles lors de la dernière année ?
S'agissant de la pêche, tous les pêcheurs du Pays basque que je rencontre évoquent la problématique des quotas de pêche pluriannuels. Par ailleurs, notre collègue Jean-Pierre Pont nous fait régulièrement part des difficultés soulevées par les accords du Brexit pour les ports du nord de la France.
Je souhaite pour ma part revenir sur les fermetures que nous avons connues en raison de la protection des dauphins dans le golfe de Gascogne et qui concernent une zone allant de Lorient au Pays basque. Cette mesure porte notamment sur le mois de février, qui est le mois le plus rentable pour nos pêcheurs. Elle pourra être reconduite dans les années à venir, pour s'étaler finalement sur deux à trois mois de fermeture.
Les pêcheurs me disent qu'elle a entraîné un changement de comportement des consommateurs, qui se sont tournés vers des produits venant de l'étranger au détriment de la consommation de la production locale. Partagez-vous ce constat ?