La production agricole dans le Mercosur augmente fortement les risques de déforestation illégale. Ce risque avait d'ailleurs été pointé par la commission constituée par le gouvernement français pour étudier l'impact de l'accord technique de 2019. Son rapport soulignait que cette déforestation créait un avantage concurrentiel et un avantage en termes de coût directement lié à un moins-disant environnemental. Le Mercosur est un producteur important de ces productions considérées comme sensibles et donc particulièrement surveillées par l'Union européenne. Pour le dire autrement, puisque l'Union européenne est en train d'accroître son niveau de normes interne pour améliorer les conditions de lutte contre le changement climatique, il devient de plus en plus essentiel que les partenaires commerciaux de l'Union suivent également ce mouvement.
C'est la raison pour laquelle les accords de Paris sont intégrés dans ces accords, alors que la négociation avec le Mercosur a commencé il y a vingt-quatre ans, à une époque où les enjeux en matière de développement durable, y compris en matière agricole, n'étaient pas aussi identifiés.