Il s'agit en réalité d'une collection de difficultés, qui dépend globalement du taux de dépendance du ou des pays concernés et de la denrée sur laquelle elle porte, en fonction des habitudes de consommation. En revanche, certaines mesures de restriction à l'exportation entraînent des impacts immédiats, comme cela a été le cas lorsque l'Inde l'a décidé pour le riz. Cela s'est traduit de manière directe sur les cours et donc sur la sécurité alimentaire des pays pour lesquels le riz constitue une composante essentielle de l'alimentation.
Il y a par ailleurs un enjeu – intégré dans les initiatives françaises – concernant la transparence des marchés et des réserves stratégiques effectuées par certains pays. Ces derniers sont réticents à faire preuve de transparence sur le montant de leurs réserves pour certains aliments ou productions agricoles, entraînant un effet distorsif sur les cours mondiaux.