Concernant la dimension européenne et internationale, je signalerai que l'établissement que je préside est à la tête de l'Association européenne des sciences et musées de sciences. Nous avons une vision globale de la scène européenne et il apparaît que la question de l'esprit critique est un sujet d'intérêt commun. Même nos collègues nord-américains s'y intéressent. À la mondialisation des réseaux sociaux répond une mondialisation des préoccupations des uns et des autres. Il y a une effervescence sur ces questions et je ne doute pas que nous trouverons les moyens de traiter ces nouvelles problématiques, surtout si les chercheurs nous éclairent avec des travaux.