Votre présence dans cette commission illustre aussi bien notre stratégie transpartisane, dans une acception large du concept de défense nationale, que la prise de conscience de la nécessité d'une politique de souveraineté alimentaire et industrielle stratégique, telle que la défend le Président de la République. Avec le covid puis la guerre en Ukraine, nous avons appris deux fois la leçon de notre dépendance aux flux mondiaux et de l'extrême fragilité de ceux-ci.
Où en sont la cartographie et l'identification des fragilités des facteurs de production clés ? Où en sommes-nous de la relocalisation de la production de certains produits, comme les engrais azotés, ou de la construction d'alternatives ? Existe-t-il des outils juridiques de blocage des exportations de certaines matières premières agricoles, en cas de crise ? Avons-nous des plans par filière ?