J'ai l'honneur de présider l'institution des eaux de la montagne Noire. Cette année, nos barrages sont pratiquement pleins, ce qui nous facilitera les choses. L'année dernière a néanmoins été très difficile. Deux Asa nous avaient demandé des compléments d'eau pour achever leurs récoltes. Si nous avons pu donner suite, par la bienveillance de la DDT, cet exemple dénote tout de même d'une situation fragile.
Je réunis chaque année toutes les Asa au sein de l'organisme unique, d'abord pour faire le point des quantités d'eau disponibles pour les besoins en cultures. Je n'ai jamais entendu dire qu'une partie de l'eau était réservée pour l'autoroute.