Je disais justement en préambule qu'il convenait de sortir du cadre strict de la DUP et d'essayer de concevoir le bassin versant comme un tout.
Dans le village au service duquel j'ai eu la chance d'être maire, on coupe aujourd'hui les arbres, on creuse et on trouve de l'eau à la surface. Depuis le début de ce projet et bien que nous soyons concernés, il n'a jamais été tenu compte de nos avis. Je ne me suis jamais opposé au désenclavement de Castres et de Mazamet, comme je l'ai reconfirmé à la commission nationale du débat public (CNDP). Dès le début du projet d'autoroute, quinze maires s'étaient réunis, avaient financé une large étude (cofinancée par la région et le département de Haute-Garonne) et formulé une alternative concrète à l'autoroute.
Ils n'ont jamais été entendus, le « débat » s'est résumé à « l'autoroute ou l'autoroute ». Je suis quelque peu habitué à ce que nos questions ne rencontrent aucune réponse.