Madame la ministre Fleur Pellerin, en 2015, notamment dans Les Échos, vous aviez parlé de la recomposition du paysage audiovisuel, du fait de l'émergence de nouveaux acteurs, comme Netflix et Amazon. Quelle évolution avez-vous perçue depuis cette interview ? Comment voyez-vous l'avenir et la place de nos groupes audiovisuels français vis-à-vis de ces acteurs, à un moment où un grand nombre d'entre eux mettent en place une stratégie de plateforme numérique ?
Olivier Schrameck a fait part de pressions de la part du Président de la République François Hollande pour déconseiller deux candidats pressentis à la présidence de France Télévisions, dont les noms ont été depuis donnés par la presse. À aucun moment, vous n'avez été citée dans cette affaire par le président Schrameck – c'est important de le redire. Quelle était votre vision de l'indépendance à ce moment-là ?