Je regrette que l'expression « protection des auteurs » ne figure pas dans la proposition de résolution, car elle est au cœur de l'omerta : il ne s'agit pas uniquement des mécanismes conduisant aux violences mais aussi de ceux permettant de protéger les personnes qui les causent. L'ajout que je propose vise à garantir que la question de ceux qui couvrent et protègent les auteurs des violences sera traitée, mais je ne voudrais pas nuire à la belle unanimité qui prévaut et je fais confiance à nos collègues pour s'y employer dans cette commission d'enquête au sein laquelle j'espère bien pouvoir travailler, moi aussi, car je suis sûre que l'Assemblée nationale validera sa création. Nous serons, en tout cas, vigilants sur cette question.