Après avoir relevé que nombre d'amendements du Gouvernement portaient sur des sujets qui n'avaient guère à voir avec l'esprit du texte, j'exprimerai deux regrets. Le premier, que j'ai déjà évoqué et sur lequel je ne reviendrai que brièvement, c'est que nous ayons eu une proposition de loi au lieu d'un projet de loi, ce qui nous a privés d'étude d'impact et d'avis du Conseil d'État. Le second, c'est que le financement des entreprises n'ait été abordé que sous l'angle des marchés, ce qui diffère du titre de la proposition de loi, qui vise à « accroître le financement des entreprises et l'attractivité de la France ». Nous aurions pu être plus ambitieux et aborder l'ensemble des dispositifs de financement qui sont à la disposition des entreprises.