Cerise sur le gâteau nucléaire, vous démantelez aussi le service de fourniture et d'exploitation des dosimètres, qui mesurent la radioactivité et sont donc essentiels en cas de crise nucléaire.
On vient d'apprendre de nouvelles menaces sur la centrale de Zaporijjia. Que nous direz-vous si la situation dégénère ? Prétendrez-vous que les dosimètres, c'est comme les masques, cela ne sert à rien, ou que le nuage s'arrêtera à nos frontières ? Selon M. Bernard Doroszczuk, président de l'ASN, « un accident nucléaire est toujours possible » et le nier serait irresponsable. Or 40 millions de Français, que nous représentons sur ces bancs, vivent à moins de 100 kilomètres d'une centrale nucléaire.
Naoto Kan, Premier ministre du Japon lors de l'accident de Fukushima, a déclaré : « Quand un accident nucléaire survient, les dégâts sont énormes, presque équivalents à ceux d'une grande guerre. On ne peut empêcher que des catastrophes naturelles, comme des séismes, se produisent, même si on peut en atténuer les conséquences. Mais les accidents nucléaires, on peut les empêcher. »
Collègues pronucléaires qui doutez de la pertinence de ce texte, la commission mixte paritaire n'a strictement rien apporté qui puisse lever vos doutes. Ne laissez pas une voix manquer. Les générations futures vous demanderont des comptes. Rejetons définitivement ce texte dangereux !