Ce rapport s'intéresserait notamment aux AESH privés, dont j'ai découvert l'existence en septembre 2023 dans une école d'Argenteuil. Sans doute en raison d'une pénurie de personnel, il avait été suggéré à une famille de recourir à de tels services.
Cela coûte 3 000 euros par mois, une dépense inenvisageable pour l'écrasante majorité de nos compatriotes. Cette façon de se retourner vers les familles est insupportable car elle les culpabilise, car elle les charge d'une responsabilité qui découle du défaut de l'État et du Gouvernement.
Madame la ministre, si vous n'appuyez pas cette demande de rapport, je vous poserai deux questions. Avez-vous des informations sur le nombre d'AESH privés présents dans les établissements scolaires publics ? Existe-t-il des consignes, qui passeraient par les recteurs ou les directeurs académiques, suggérant aux chefs d'établissement de pousser les familles qui le peuvent à recourir à des AESH privés ? Je le demande car, il y a quelques mois, l'ancienne rectrice de l'académie de Versailles, a pu m'indiquer qu'au moins deux AESH privés intervenaient à Argenteuil. Elle connaissait donc le nombre d'AESH privés présents dans les établissements publics de l'une des communes de ma circonscription.
Pouvez-vous éclairer la représentation nationale sur cette réalité attentatoire au principe d'égalité d'accès aux services publics, que devrait garantir notre République ?