J'émets également, avec la même force que la rapporteure, un avis défavorable sur cet amendement, car il vise à transférer à l'autorité sanitaire locale les compétences relatives à la détermination des critères de sélection des donneurs de sang, qui incombent à l'État. Certes, une réglementation locale en matière de don de sang s'applique déjà en Polynésie, mais la détermination des critères d'éligibilité au don relève de la compétence nationale et n'a pas vocation à être différente selon les collectivités.