Je ne suis pas la ministre d'un clan ou d'une idéologie, contrairement à d'autres qui, sous couvert d'idéologie, tiennent des propos pour le moins irrespectueux. On a mis en cause ma légitimité, ma nomination, voire ma compétence. Il faut y mettre des limites. Pour certaines personnes, ce n'est jamais bien. Certaines choses ne sont pas acceptables dans une enceinte républicaine.
Vous avez raison de rappeler l'importance du pluralisme ainsi que de la maîtrise des débats et des interviews. Je n'ai pas un rôle de régulateur, ni de contrôle ou de pouvoir de sanction : en l'état actuel des textes, cela revient au régulateur, l'Arcom. Lorsque les débats ne sont pas maîtrisés, l'Arcom agit, soit en s'autosaisissant, soit sur signalement, y compris pour des médias à vocation internationale. Des sanctions ont été prises notamment pour le traitement du conflit israélo-palestinien ou de la guerre en Ukraine.