Le rapporteur de notre commission est obsédé par CNews et par Vincent Bolloré, qui cristallisent tous les fantasmes, toutes les haines de la gauche et de l'extrême gauche. Elles n'acceptent pas de céder la moindre place aux idées de droite dans les médias et sont soucieuses de conserver la domination outrancière qu'elles ont acquise depuis plusieurs décennies, en particulier dans le service public. Voilà ce sur quoi nous aurions dû enquêter ! Pour de nombreux Français, CNews offre au contraire une lueur de pluralisme dans un océan d'audiovisuel dominé par la gauche. Et, en plus, cela fonctionne : elle fait de l'audience !
La gauche exerce une mainmise sur le service public, pourtant financé par nos impôts. Vous me savez sensible à la question d'Israël : elle est un des symptômes de cette orientation partiale. Je rappelais ce matin au président de l'Arcom les graves manquements du service public dans le traitement du conflit israélo-palestinien, sa partialité, son manque d'équilibre et de pluralisme, la façon dont il diabolise en permanence le seul et minuscule État juif, en guerre pour sa survie, après tant d'actes barbares, de pogroms.
Je ne reviendrai pas sur les exemples : de l'affaire Mohammed al-Durah lancée par France 2 à l'origine de la seconde Intifada au « Levez-vous, monsieur Hitler. Il y a des personnes qui ont besoin d'être brûlées » d'une journaliste de France 24, en passant par les fausses nouvelles (ou fake news ) récidivantes de France Inter pendant la pandémie de Covid-19, qui accusait Tsahal de détruire des installations médicales palestiniennes, ou les saillies des humoristes comme Guillaume Meurice, qui traitait Benjamin Netanyahou de « nazi sans prépuce ». On me dit médiatique : en dix ans, je n'ai jamais été invité par France Inter, ni par France 5, et France 24 m'a toujours boycotté.
Quelles mesures prendrez-vous en faveur de la pluralité ?