Cela devient très personnel, et j'en prends à témoin les députés. Vous allez trop loin, monsieur le rapporteur ! J'ai prêté serment et je réponds clairement. Vous m'auditionnez comme ministre de la culture et je réponds aux questions, mais je ne suis pas ici pour répondre à des attaques évoquant des croisades ou des collusions. Ces questions sont des soupçons.
Vous mettez en cause ma légitimité, ma capacité et ma compétence ? Je ne pourrais être nommée pour exercer une fonction que parce que je serais l'objet d'un contrat entre deux hommes ? Je vous pose la question et je prends à témoin les parlementaires : une telle rencontre est-elle nécessaire pour décider s'il faut ou non me nommer ? En ai-je besoin ?
Je suis une responsable politique engagée politiquement. J'ai fait mes preuves politiquement et j'ai une légitimité. Depuis le début de cette audition, vous souhaitez la mettre en cause, et je ne l'accepte pas. À chaque fois, ça va trop loin. J'ai, moi aussi, le droit d'être absolument mécontente de ce type de questions. Le soupçon n'est pas acceptable. Il suffirait que deux hommes parlent de moi pour que je sois nommée ? Quelle idée avez-vous derrière la tête, monsieur le rapporteur ? Qu'ils auraient conclu quelque chose ensemble et que je serais le prix de ce contrat ? Ce n'est pas acceptable.