La différence vient d'abord de la discussion avec le régulateur, à toutes les étapes. Ensuite, nous payons les fréquences de télécommunications ; les années d'appel d'offres, il s'agit d'une part non-neutre de notre budget pour la France. Il ne faut pas oublier qu'en bout de chaîne, c'est le consommateur qui paie au travers du prix. Avec une concurrence efficace, ce qui est généralement le cas dans ce secteur, on peut supposer que si les fréquences étaient moins chères, les abonnements le seraient aussi. Il s'agit donc d'une taxe. Au cours de la procédure d'appel d'offres, le prix est un des éléments de la concurrence ; nous dialoguons avec le régulateur, qui impose notamment des critères de couverture et de qualité. Le sujet est moins politique que l'attribution des fréquences TNT, le dialogue est donc plus serein, moins encadré et moins suivi par la presse. Il aboutit à des résultats pas si mauvais.