J'ai été journaliste pendant près de quarante ans dans le service public, à Radio France, dans le groupe Bertelsmann et à TF1. J'ai même travaillé pendant deux ans, entre 1996 et 1998, avec Christophe Deloire à LCI, où il était, de mémoire, pigiste.
Je n'ai pas très bien compris votre démonstration. À propos du refus de certains partis politiques d'accepter des invitations de chaînes, comme CNews, vous avez mis en avant le fait qu'on pouvait se trouver face à un présentateur ou un interviewer franchement hostile. Mais quand il s'agit d'un débat dans lequel six ou huit politiques se trouvent autour d'une table, ce n'est pas un argument qui tient : le présentateur s'efface. Par ailleurs, quand des chaînes ou des émissions – je pense, par exemple, à « Quotidien », sur TMC –, refusent d'inviter des représentants de notre mouvement politique, le Rassemblement national, et s'en vantent, comment fait-on pour faire vivre faire le pluralisme ? Ne sombre-t-on pas dans une sorte de démocratie illibérale ?