D'un côté, le lycée Averroès, dans lequel « jamais aucune remarque défavorable [n'a] été formulée à l'encontre des pratiques enseignantes observées », comme l'atteste l'Inspection générale de l'éducation nationale. De l'autre, le collège Stanislas, au sein duquel la même Inspection générale a constaté, dans un récent rapport, des atteintes à la liberté de conscience des élèves, le non-respect de certains programmes et un fichage confessionnel des élèves jusqu'en 2023. Le premier établissement se déclare musulman et accueille plus de 50 % d'élèves boursiers. Le second se dit catholique et scolarise enfants de ministres et de PDG du CAC40. Le lycée Averroès a vu son contrat d'association rompu par le préfet du Nord – une première depuis plus de quarante ans –, tandis que le collège Stanislas continue de recevoir chaque année des millions d'euros d'argent public bien qu'il ne respecte pas les lois de la République. N'y a-t-il pas là deux poids, deux mesures ? N'est-ce pas une atteinte révoltante au principe républicain d'égalité des droits, qu'il convient de corriger immédiatement ?