Effectivement, vous avez formulé une demande de rectification, tout à fait légitime, pour porter à la connaissance de tout un chacun les propos que vous avez tenus sur le fait que vous ne souhaitiez pas que je sois président de cette commission. Ces propos, comme cela vous a été indiqué, seront repris et consignés dans le compte rendu n° 1, qui sera rectifié. J'ajouterai également mes propos puisque je vous ai répondu, en vous épargnant la lecture des quatre pages de l'avis du déontologue. Nous ferons évidemment la communication de tous ces éléments.
Sur le fond, madame Erodi, vous avez eu la communication intégrale de cet avis du déontologue. Vous avez pu prendre connaissance de tout cela. Qu'est-il indiqué ? Vous auriez pu avoir l'honnêteté intellectuelle de le dire. Il est indiqué très clairement que les fonctions de mon épouse ne sont pas de nature – ce n'est pas moi qui le dis, c'est le déontologue – à constituer un quelconque conflit d'intérêts et donc à m'empêcher de me porter à la présidence de la commission d'enquête. Vous avez pu le lire et vous auriez pu avoir l'honnêteté intellectuelle de dire qu'il n'y avait absolument aucune difficulté.
Des révélations sont effectivement intervenues il y a quelques jours. Je vous ai dit, vous avez eu l'information puisque nous en sommes entretenus, que dès lors que je considérais que ces nouvelles révélations étaient susceptibles d'avoir un impact sur une partie de son avis, je solliciterais une nouvelle fois le déontologue et je communiquerais à l'ensemble des membres de la commission son avis complémentaire. Cela ne change strictement rien sur le fait que le déontologue a clairement indiqué que les fonctions occupées par mon épouse au sein des laboratoires Pierre Fabre ne sont pas constitutives d'un conflit d'intérêts et ne s'opposent absolument pas à ce que je puisse présider cette commission d'enquête.
Vous avez fait cette demande, je vous oppose ma réponse en vous disant que je continuerai à présider cette commission d'enquête, ne vous en déplaise.