J'ai une pensée émue pour les personnes qui frappent à la porte de ma permanence en Guadeloupe et qui, malgré toute leur bonne volonté, ne trouvent pas de travail. Ce sont celles qui prennent un repas par jour, renoncent à se soigner ou subissent une procédure d'expulsion de leur logement, faute de moyens. Dans le même temps, 27 % des jeunes Guadeloupéens de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation, soit deux fois plus que dans l'Hexagone. Parmi eux, un sur cinq est diplômé. Je vous laisse donc imaginer à quel point la difficulté est de taille pour nos seniors.
Alors, madame la ministre, le groupe LIOT voudrait qu'au lieu d'appauvrir ceux qui le sont déjà, vous actionniez les leviers qui favorisent l'emploi des seniors, tels que la dégressivité des cotisations patronales au-delà de 55 ans ou encore l'amélioration des dispositifs de transition professionnelle.