En ce qui concerne les associations, je préfère vérifier ce qu'il en est auprès de la ministre déléguée compétente, Prisca Thevenot. Cependant, les associations qui soutiennent la parentalité, qui relèvent de mon ministère et sont financées par les CAF et la Cnaf, ne subiront pas de coupes budgétaires.
Quant aux coachs privés, vous avez raison : il y a des charlatans, qui font énormément de mal, en imposant des injonctions aux familles, parfois jusqu'à ce qu'elles craquent. Nous serons très vigilants. Deux questions se posent : celle de la régulation de l'accompagnement à la parentalité, qui peut se faire par l'instauration de diplômes, comme c'est le cas par exemple pour la médiation familiale ; et celle du développement de labels, comme le label P@rents, parlons numérique, développé avec l'Union nationale des associations familiales (Unaf), qui vise à répondre à la prolifération d'offres de mauvaise qualité. Ce label offre une meilleure sécurité à l'accompagnement des parents, d'autant qu'il est gratuit, financé par la Cnaf et les CAF.