Comme expliqué en commission, je considère que votre amendement est satisfait car la transition agroécologique conditionne l'atteinte de la souveraineté alimentaire française.
En privilégiant les systèmes économes et autonomes, elle réduit la dépendance de notre agriculture à des intrants importés, principalement issus d'énergies fossiles.
De nombreux rapports de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), de France Stratégie, de l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) nous montrent les effets positifs de la transition agroécologique pour la rentabilité des exploitations et pour la souveraineté. Je vous renvoie notamment à une note de l'Iddri démontrant comment la transition écologique constitue le moyen pour la France de passer du statut d'importateur de calories à celui d'exportateur.
J'émets donc un avis défavorable.