Je suis chagriné, chers collègues, de voir que vous proposez exactement le même texte que celui que notre assemblée a déjà rejeté le 30 novembre. Madame la rapporteure, vous nous avez dit en commission qu'un texte défendu à l'occasion d'une niche parlementaire ne pouvait pas donner lieu à suffisamment d'auditions pour évaluer précisément la situation et concevoir les dispositions les plus adaptées. Je peux le comprendre, mais tout de même, les choses ont changé depuis le 30 novembre ! Vous avez eu le temps de consulter les filières, le Salon de l'agriculture a eu lieu…
D'ailleurs, je note que les députés du Rassemblement national, qui vous soutenaient à fond le 30 novembre, s'abstiennent aujourd'hui. C'est peut-être parce qu'ils ont reçu les agriculteurs entretemps et se sont aperçus que la proposition de loi n'était pas bonne.