Monsieur de Fournas, vous avez sans doute mal suivi. L'amendement en question reposait sur le postulat que, par construction, une même reconnaissance des normes prévalait à l'intérieur de l'espace économique européen, espace auquel, sauf erreur de ma part, la Bulgarie appartient.
S'agissant des exportations venues de pays tiers, vous savez comme moi qu'il existe des mécanismes protecteurs. Une convention de l'Organisation internationale du travail (OIT) interdit, par exemple, le travail des enfants – et je m'adresse à ceux qui prétendent que nous le soutiendrions. Si les traités de libre-échange sont utiles, c'est parce qu'ils permettent d'imposer à l'ensemble de la planète des normes relevant de conventions internationales, du droit international, donc. Tel est leur principe d'action.
En revanche, si vous voulez faire s'effondrer la filière viticole, monsieur de Fournas, ce qui m'étonnerait de votre part compte tenu de l'attachement que vous lui portez et de la connaissance que vous en avez, soutenez donc cet amendement n° 34 .