Cette question est très importante. Lorsque la pollution aux Pfas a été révélée dans le Rhône il y a deux ans, la question de la coordination de l'information s'est posée, étant donné que celle-ci émanait aussi bien de la préfecture que la Dreal et de l'ARS. Des prélèvements ont été faits dans les eaux, dans les sols, sur les poules, dans les œufs, conduisant à la collecte de milliers de données qui n'étaient pas nécessairement compréhensibles par les citoyens, ni par les élus.
Or vous ne pouvez pas imaginer la réaction d'un élu à qui on dit que des tests font état de la présence de Pfas sur son territoire, par exemple sur un terrain football, ou une butte au sein d'une école. L'élu en question, désemparé, se demande ce que cela signifie, ce qu'il doit faire, quelles préconisations il doit prendre. Quant aux citoyens, comme je le disais, eux non plus ne disposent pas toujours d'une information lisible et claire.
Ces amendements identiques sont donc importants, car ils permettraient la centralisation des informations par les ARS, qui mettraient les données à disposition du public et émettraient les recommandations adéquates. Lorsqu'on vit une crise sanitaire, le plus important est de donner une information claire et compréhensible. C'est le sens de ces amendements.