Les uns nous reprochent un budget d'austérité, les autres un excès de dépenses. La stabilité des effectifs traduit l'équilibre que nous essayons de trouver.
Vous avez raison, dans certains domaines, le nombre de fonctionnaires devra augmenter pour répondre aux urgences et assurer de nouvelles missions. Mais, dans d'autres domaines, on peut envisager une baisse des effectifs. Ainsi, lorsqu'à la fin du quinquennat, le nombre d'enfants scolarisés aura diminué de 500 000, faudra-t-il autant de professeurs qu'aujourd'hui ? Il est sans doute possible tout en augmentant le ratio par élève – ce que nous faisons depuis cinq ans – d'abaisser légèrement le nombre d'enseignants à la fin de la période.
En outre, des gains de productivité sont possibles dans des services où les tâches ont été automatisées ou dématérialisées. Avis défavorable.