Vous avez raison : des entreprises peinent à recruter dans tous les domaines, particulièrement dans l'industrie. Je pense par exemple aux responsables de ligne. Un de vos collègues évoquait tout à l'heure la réindustrialisation ; dans plusieurs entreprises que j'ai visitées récemment, on m'a expliqué que, faute de candidats compétents, les futurs responsables de ligne étaient recrutés en fonction de leur savoir-être puis formés au métier par l'entreprise elle-même. Je souscris donc à votre constat.
En ce qui concerne les 500 000 allocataires indemnisés à la suite d'une rupture conventionnelle, j'ai écouté votre analyse avec grand intérêt. Comme je l'ai dit, la lettre de cadrage relative à la réforme de l'assurance chômage invitera les partenaires sociaux à faire preuve de créativité et à présenter leurs propres propositions. Vous comprendrez donc que je ne souhaite pas, avant même d'avoir envoyé cette lettre, leur fermer quelque voie que ce soit. La grande force du dialogue social réside précisément dans la possibilité de négocier en prenant en considération tous les éléments.