Ces Jeux seront effectivement particuliers. Tout d'abord, ils seront les plus écologiques de l'histoire, avec une empreinte carbone divisée par deux par rapport aux précédentes éditions. Ensuite, ils font preuve d'un engagement social inédit, avec la première charte sociale de l'histoire des Jeux ; avec plus de 2,8 millions d'heures d'insertion au bénéfice de publics éloignés de l'emploi ; avec la création de plus de 60 000 emplois ; avec l'engagement de réserver plus de 25 % des marchés aux TPE et PME – nous en sommes à 35 %. Enfin, ces Jeux seront parfaitement paritaires, faisant concourir autant d'athlètes féminins que masculins lors de l'épreuve de volley, pour la première fois de l'histoire. Il n'est donc pas galvaudé de dire qu'ils seront particuliers.
Vous avez évoqué la dimension écologique : permettez-moi de souligner que 100 % des sites seront reliés par les transports en commun, grâce aux plans de transports élaborés avec IDFM, afin que 100 % des spectateurs puissent utiliser les mobilités douces. En complément des transports en commun, nous promouvons aussi l'utilisation du vélo par le biais d'aides substantielles destinées aux Français. Ce moyen de transport est bon pour leur santé, en plus d'être bon pour l'environnement.
Le village des athlètes est le plus grand monochantier d'Europe. Nous avons réussi à diminuer de 45 % son empreinte carbone, grâce à des techniques de construction, de recyclage, de préservation de la biodiversité – voire de sa reconstitution, comme à la marina de Marseille inaugurée ce matin. Nous sommes ainsi au rendez-vous de nos engagements, notamment ceux de la stratégie bas-carbone 2030, et ce, avec plusieurs années d'avance.
L'innovation environnementale, considérable, sera l'un des points forts de l'héritage de ces Jeux. Le mérite en revient pour une grande part à la Solideo, qui a construit, en temps, en heure et dans le respect des budgets, l'ensemble des ouvrages olympiques et paralympiques.