Pour clore cette séance de questions, il nous reste quelques interrogations à vous soumettre. Depuis 2015, le Gouvernement, le Cojop, la Ville de Paris et la région Île-de-France n'ont cessé de proclamer que ces Jeux olympiques seraient particuliers et que nous allions voir ce que nous allions voir ! Examinons cela plus en détail.
Tout d'abord, ces Jeux olympiques devaient être populaires. Nous sommes passés d'une promesse de gratuité des transports en commun à un ticket de métro coûtant près de 4 euros afin d'inciter les gens à ne pas les emprunter. C'est fort regrettable, puisque les transports en commun sont écologiques : leur utilisation aurait pu ajouter une dimension écologique à ces Jeux. Par ailleurs, il est regrettable d'avouer au monde entier que la France n'est pas capable de prévoir des infrastructures suffisantes pour les déplacements collectifs.
Ensuite, ces Jeux devaient être écologiques. Nous pourrions pourtant évoquer le saccage de l'Aire des vents à Dugny et des jardins ouvriers d'Aubervilliers, ou encore l'échangeur autoroutier de Pleyel – petite cerise sur le gâteau.
S'agissant de la dimension sociale, nous pourrions parler de l'exploitation des travailleurs sans-papiers et de l'impossibilité, pour les habitants de Seine-Saint-Denis, de profiter des mêmes choses que les Parisiens.
Enfin, en matière de logement, évoquons la liberté totale laissée aux propriétaires de mettre leur logement en location sur la plateforme Airbnb. De plus, nous attendons toujours des réponses de votre part au sujet des étudiants expulsés de leurs logements – le revers de la médaille, sans doute.