Je vous le confirme : la volonté d'opérer et d'étendre des criblages très rigoureux se trouve au cœur de la démarche que nous menons avec le ministre de l'intérieur. La loi du 19 mai dernier, relative aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et portant diverses autres dispositions, nous a permis d'étendre le principe du criblage à tous les participants et aux prestataires, notamment ceux qui installent les fanzones à travers le pays. Celles-ci permettront, tant en milieu urbain qu'en milieu rural, de suivre la ferveur olympique et paralympique.
À ce jour, 180 000 contrôles ont été effectués, donnant lieu à 800 mises à l'écart, dont quinze concernaient des personnes fichées S, soit un taux de 0,4 % de personnes écartées du dispositif. Nous sommes en conformité avec le plan de charge du Cnaps, qui englobe évidemment la sous-traitance ; tout a été calibré et programmé. Nous en poursuivrons l'application afin d'être impeccablement prêts au moment de l'ouverture du village olympique, le 17 juillet.
S'agissant de ces enjeux de sécurité, nous nous efforçons de faire le meilleur usage possible de tous les instruments que nous avons choisi d'utiliser : algorithmes, vidéosurveillance, amélioration de la coordination au cœur du centre de commandement opérationnel en matière de transport ou de criblage. C'est ce que les Français attendent de nous. Nous faisons en sorte que la France soit parfaitement au rendez-vous de la sécurité lors de chaque épreuve, avec toute l'anticipation nécessaire, y compris pour les visas délivrés à l'ensemble des membres de la famille olympique et paralympique.