En janvier 2024, nous avons demandé à une quarantaine de nos partenaires étrangers de renforcer nos effectifs pour assurer des missions ciblées. Il s'agissait notamment de fournir des motocyclistes, des brigades équestres, des démineurs et des spécialistes cynotechniques. Plus de trente-cinq États partenaires ont répondu favorablement à notre demande.
Vous l'avez dit, c'est un grand classique de l'organisation des grands événements sportifs internationaux : nous avons reçu le concours de forces de police étrangères – britanniques et irlandaises notamment – à l'occasion de la Coupe du monde de rugby, ou lors de l'Euro 2016, sans que cela ne soulève d'objections particulières. La Lopmi et les moyens que nous avons accordés aux armées ont suffisamment démontré notre volonté d'équiper l'ensemble des forces de sécurité intérieure et des forces militaires – il en va de même pour le judiciaire. Une quarantaine d'équipes cynotechniques militaires étrangères viendront renforcer le dispositif de sécurisation ; c'est une bonne nouvelle, un signe de coopération internationale. Cette coopération est conforme à l'esprit que nous voulons donner à ces Jeux olympiques et aux valeurs de l'olympisme. La contribution de la Pologne que vous avez évoquée s'inscrit donc dans le cadre de la coopération internationale en matière de police.