Je récapitulais tout à l'heure les étapes du plan appliqué depuis maintenant plus de deux ans, notamment sous la houlette du préfet de la région Île-de-France, au sujet de la sécurité privée. Nos besoins sont importants, mais nous avons très bien avancé, le nombre d'admissions en formation étant supérieur à 18 000 et le nombre de recrutements supérieur à 10 000.
Je le disais également, nous nous sommes aussi efforcés de puiser dans des viviers de personnels additionnels. Nous l'avons fait en province, avec l'objectif de plusieurs milliers de recrutements, mais aussi auprès des étudiants inscrits dans les filières de la sécurité. Nous nous sommes également adressés aux forces bénévoles, à certains acteurs du BTP, dont l'activité sera moins importante cet été en Île-de-France, ainsi qu'aux jeunes dont le service civique s'achève.
Afin d'être au rendez-vous, nous avons rehaussé notre stratégie globale, de sorte d'éviter ce qu'on appelle les no show, c'est-à-dire la non-présentation des effectifs de sécurité privée le moment venu. Je rappelle que l'objectif initial était un total de 20 000 entrées en formation et de 15 000 embauches. Il a été porté à 28 000 entrées en formation et à 20 000 embauches.
Collectivement mobilisés sur l'ensemble de notre champ d'action, nous sommes au travail, avec le soutien particulier de France Travail, qui nous aide à sécuriser l'appariement entre les entreprises attributaires des marchés du Cojop – 97 % d'entre eux ont été conclus, vous l'avez rappelé vous-même – et les personnes que nous faisons entrer sur le marché du travail.