J'évoquerai d'abord les différents leviers grâce auxquels la sécurité de l'ensemble du territoire sera assurée pendant les Jeux olympiques et paralympiques, et ce même si les différents sites de compétition demanderont une mobilisation très importante des agents de sécurité intérieure.
Premièrement, la Lopmi a alloué au ministère de l'intérieur des crédits en hausse de 15 milliards d'euros et prévoit le recrutement de 7 500 policiers et gendarmes supplémentaires, lesquels bénéficieront en outre d'un équipement modernisé.
Ensuite, avec le ministère de l'intérieur, nous avons revu le calendrier des différents événements. Nous avons procédé à des aménagements dans l'allocation des plages disponibles, mais sans renoncer au moindre grand festival culturel. Nous avons simplement demandé à certains d'entre eux d'avancer leurs dates, ou de les repousser à la période intercalaire entre les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques : ce sera notamment le cas du Festival interceltique. Je précise à cet égard que les moyens déployés seront ajustés au cours des compétitions paralympiques, et que seul le festival Lollapalooza a été décalé à 2025, à l'initiative de son organisateur.
Je précise qu'au pic des JOP, 35 000 policiers et gendarmes seront mobilisés, sur un effectif global de 250 000 personnels. Nous disposons donc de marges de manœuvre importantes. Le ministre de l'intérieur a d'ailleurs fixé des règles très exigeantes en matière de congés. Du 15 juin au 15 septembre, seuls dix jours ouvrables pourront être pris par les forces de l'ordre, et absolument aucun entre le 24 juillet et le 12 août, quel que soit le lieu d'affectation sur le territoire.