Lors de son déplacement à Roubaix le 25 mars, le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin a affirmé que la police, la gendarmerie et les services de renseignement français seront prêts pour assurer la sécurité des Jeux olympiques de Paris cet été. Je salue le courage et le dévouement de l'ensemble de nos forces de sécurité, qui exercent en toutes circonstances des missions parfois très difficiles. À quelques mois du coup d'envoi des Jeux, qui seront à n'en pas douter très festifs, les gendarmes, les pompiers, les policiers ainsi que l'ensemble des forces de sécurité devront relever de nombreux défis, liés à des menaces diverses et concomitantes – cybermenaces, attaques aériennes et terrestres, violence du quotidien –, défis qui pourront surgir n'importe où et n'importe quand : dans les rues, les transports, les stades et les parcs.
Par ailleurs, chacun a conscience que la configuration inédite de la cérémonie d'ouverture, prévue à ciel ouvert sur la Seine, et qui comptera près de 576 000 spectateurs, représente un casse-tête sécuritaire, tant par sa nature que par son envergure. Je suis évidemment convaincu que le Gouvernement met tout en œuvre pour que cet événement se déroule dans les meilleures conditions. Pour ce faire, un dispositif exceptionnel a été annoncé le 5 mars : 45 000 forces de sécurité intérieure, 35 bateaux de sécurisation et de secours, un dispositif antidrone, près d'une centaine de plongeurs démineurs, ainsi que 700 patrouilles dans les transports et aux abords des sites olympiques.
Madame la ministre, compte tenu de l'évidente complexité d'organisation de ces moyens, pourriez-vous présenter les principales mesures qui seront prises pour faciliter la coordination de l'ensemble des forces de sécurité, afin d'assurer, si nécessaire, une réponse efficace et rapide pendant la cérémonie d'ouverture et les JOP 2024 ?