La mobilisation des agents de sécurité privée est effectivement un enjeu majeur. Nous aurons besoin d'environ 18 000 d'entre eux au quotidien, avec des pics de 22 000 agents certains jours. Depuis plus de deux ans, nous menons un plan d'action très ambitieux avec la filière concernée, incluant l'instauration d'un titre de sécurité évènementielle spécifique, le financement de formations, l'attribution d'une prime pour les métiers en tension et l'accélération des différentes formations en format adapté. À ce jour, ce plan est bien avancé : 18 000 entrées en formation et un peu plus de 10 000 recrutements ont déjà été effectués. Dans le même temps, le Cojop progresse, puisque plus de 90 % des marchés de sécurité privée ont été conclus. Un travail de gré à gré est mené pour les 10 % restants.
Le préfet de la région Île-de-France a demandé à France Travail de travailler avec l'ensemble des recruteurs de sécurité privée, afin d'apparier correctement les personnes qui entrent sur le marché de la sécurité privée et les entreprises attributaires des marchés du Cojop. Nous avons récemment rehaussé nos objectifs : nous devions initialement former 20 000 personnes pour en recruter 15 000 ; pour ménager une marge de sécurité et tenir compte du risque de non-présentation des personnes, nous visons aujourd'hui 28 000 entrées en formation pour 20 000 embauches.
Les choses avancent très bien. Nous élargissons à présent notre travail à la province, et nous réactivons différents viviers : les jeunes en fin de service civique ; les élèves de bac professionnel et les étudiants du certificat d'aptitude professionnelle (CAP) ou du brevet de technicien supérieur (BTS) des filières sécurité ; les bénévoles non retenus parmi les volontaires ; les retraités ; les effectifs de la filière bâtiment et travaux publics (BTP) en Île-de-France.