Votre question comporte déjà des éléments très précis. Pour relever le défi de la sécurisation des Jeux, la France a émis début janvier, auprès d'une quarantaine de pays partenaires, une demande de renfort d'effectifs d'environ 2 000 personnes : motocyclistes, brigades équestres, experts de la fraude documentaire, démineurs, spécialistes de la lutte antidrone, équipes cynophiles pour la détection d'explosifs. À la fin mars, trente-cinq États partenaires avaient répondu favorablement à cette demande de renforts, notamment en matière cynotechnique.
Ces renforts, selon les missions et les pays, auront un statut soit civil, soit militaire. Au total, une quarantaine d'équipes cynotechniques militaires étrangères renforceront le dispositif de sécurité des Jeux. La Pologne a donné une réponse favorable la semaine dernière, et sa contribution s'inscrira dans ce cadre de police internationale. Il s'agit effectivement d'une pratique courante, déployée à l'occasion de grands événements internationaux : la Coupe du monde de rugby avait été un succès en la matière, avec le concours des Anglais en particulier, mais l'on peut aussi penser à l'aide que la France avait fournie pour sécuriser la Coupe du monde de football au Qatar.