…et l'ensemble des parties prenantes aux Jeux. L'Anssi, sous l'autorité du Premier ministre, déploie une stratégie globale qui consiste d'abord en une série d'audits des applications et des systèmes d'information des différents partenaires, qui sont classés par ordre de priorité en fonction du degré de risque qu'ils présentent. Différents cercles ont ainsi été distingués.
S'y ajoutent plusieurs dispositifs de sensibilisation, qui prennent la forme de kits d'exercices permettant de s'entraîner à identifier la menace cyber ; ils ont été diffusés auprès de plus de 500 acteurs des Jeux, y compris nos collectivités. Un groupe de travail dédié au système d'information relatif à la cérémonie d'ouverture a été créé, en lien continu avec le Centre national de commandement stratégique (CNCS) et le centre de renseignement olympique (CRO), et des exercices de crise sont menés très régulièrement – l'un d'entre eux, de grande ampleur, a été effectué en décembre dernier. Des plans de reprise d'activité (PRA) et toute une panoplie d'actions sont prévus en cas de crise majeure.
Nous sommes donc très vigilants face à ce risque ; nous savons qu'il était déjà considérable à Tokyo et que la menace augmente encore. Nous sommes bien entendu en alerte maximale et nous travaillons résolument sur tous ces aspects.