Avec 10 500 athlètes olympiques, 4 300 athlètes paralympiques et plus de 40 000 bénévoles mobilisés, les Jeux olympiques et paralympiques de Paris doivent être une fête ! Pour ce faire, la sécurité est un enjeu majeur. Dans le contexte mondial de déstabilisation que nous connaissons, la France porte une voix forte et singulière qui fait d'elle une cible. C'est la raison pour laquelle le niveau de vigilance du plan Vigipirate a été relevé la semaine dernière.
Sur le terrain, des mesures de très grande envergure sont prévues : plus de 45 000 policiers et gendarmes seront mobilisés. Des militaires étrangers viendront soutenir cette mobilisation. Des systèmes de vidéosurveillance intelligente ainsi que des périmètres de sécurité et de circulation seront mis en place. L'État accompagne la forte mobilisation des forces de l'ordre par des primes, le paiement des heures supplémentaires et le remboursement des frais de garde. En clair, la mobilisation des services de l'État est totale. Je tiens à saluer tout particulièrement l'engagement exceptionnel du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ainsi que de ses équipes.
D'autres menaces, moins visibles, planent. La France connaît actuellement une vague de cyberattaques, qu'elles viennent de l'intérieur ou de l'extérieur du pays, dont les écoles ont fait l'amère expérience la semaine dernière. Eu égard à la multiplication des menaces endogènes et exogènes et de leur possible impact durant la période olympique pour les services publics, que pouvez-vous nous dire des dispositifs prévus pour parer ces attaques lors de la période olympique ?
Par ailleurs, M. Darmanin a annoncé 1 million d'enquêtes administratives visant des personnes liées de près ou de loin à l'organisation des Jeux olympiques, dont les volontaires et les agents de sécurité. Dimanche, il indiquait que 800 personnes, dont 15 fichées S, avaient été écartées de l'organisation des Jeux, preuve de la pertinence de la démarche. Qu'en sera-t-il pour les invités à la cérémonie d'ouverture des quais hauts ?