Nous sommes tous fiers d'accueillir en France les Jeux olympiques et paralympiques, mais force est de constater que nous subirons également – en province, en particulier – des effets collatéraux qui n'avaient pas été prévus, ni même envisagés.
De quoi s'agit-il ? Serge Grouard, maire d'Orléans, a poussé un coup de gueule légitime contre le déplacement vers la province de migrants dont le dossier de demande d'asile est en cours d'instruction à Paris, voire qui se trouvent carrément en situation irrégulière. Orléans ferait partie des dix villes destinées à jouer le rôle de sas pour les migrants de la région parisienne. Comment cela se passe-t-il ? Ils arrivent par cars entiers et occupent les places d'urgence, ce qui pose un problème pour les SDF du secteur. Ils sont hébergés dans des hôtels, ce qui a évidemment un coût ; au bout de trois semaines ou un mois, ils s'évaporent dans la nature, avant d'être remplacés par de nouveaux cars entiers de migrants. Il y a là une forme d'hypocrisie. Le but, c'est de préserver Paris en termes de communication.
Les Français de province ont participé, par leurs impôts, au financement des Jeux. Ils voient arriver en grand nombre des migrants en quête de papiers dont on sait pertinemment que, même s'ils ne les obtiennent pas, ils resteront clandestinement sur le territoire.