…imposer des procédures uniformisées aux États membres et, plus gravement, leur infliger une amende de 20 000 euros par demandeur d'asile refusé. Cette politique, vous semblez déjà l'appliquer dans nos communes : par exemple, le maire d'Orléans dénonce le déplacement sans concertation de 500 migrants de Paris à sa commune, résultat d'une gestion et d'une répartition désastreuses, dont personne ne veut.
Selon l'agence Frontex (Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes), l'immigration clandestine a progressé de 17 % depuis 2022 et a atteint son plus haut niveau depuis sept ans. La situation est rendue plus incontrôlable encore par cette résolution qui favorise la submersion plus que le contrôle : allez-vous vraiment vider les pays extérieurs à l'Union européenne de leur jeunesse, pour la répartir dans nos campagnes ?
Rappelons d'ailleurs que l'immigration a un coût, estimé à 1,6 % du PIB par le Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii). Sachant que le déficit public a atteint 5,5 % en 2023, vous tenez là une source d'économie toute trouvée pour Bruno Le Maire !
Monsieur le ministre, avez-vous estimé le coût de votre politique et jusqu'à quand continuerez-vous d'organiser la submersion migratoire de notre pays ?