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Ne nous mentons pas et parlons-nous directement : la santé mentale a été un angle mort des politiques de santé pendant de trop nombreuses années. Nous avons donc pris du retard. La crise sanitaire a sans doute aggravé la situation, mais toujours est-il que la situation est encore plus préoccupante qu'elle ne l'était déjà.
C'est pourquoi la mobilisation doit être forte. C'est ce que j'attends de la part de l'ensemble des acteurs du secteur lors du CNR « santé mentale » qui aura lieu au début du mois de mai. Il faut que nous prenions certaines des mesures qui ont été évoquées lors de travaux préparatoires avec l'ensemble des acteurs et qu'elles s'inscrivent dans un système qui ne repose pas uniquement sur les professionnels de santé. En effet, aussi bien les collectivités locales que les institutions et les administrations de l'État ont un rôle majeur à jouer. J'insiste : il est essentiel d'assurer la mobilisation de l'ensemble des acteurs participant à la prise en charge de la santé mentale de nos concitoyens, et particulièrement des jeunes.
Je le répète, c'est à l'occasion du CNR « santé mentale », mais aussi des assises de la pédiatrie et de la santé de l'enfant qui auront lieu dans quelques semaines, que nous déploierons des mesures. Et c'est en établissant une relation de confiance avec les acteurs que nous libérerons les initiatives : j'évoquais celles issues des territoires, ainsi que leur accompagnement. Dans la perspective de la délégation des tâches, il convient aussi de reconnaître le rôle des autres professionnels du soin qui, aux côtés des médecins, contribueront à améliorer la prise en charge de nos concitoyens dans le domaine de la santé mentale.
Rendez-vous au CNR « santé mentale » : le mois de mai, c'est demain !